Coté chrétien : la réponse de l'Elysée à la lettre de l'AFC sur ce sujet est éloquente http://www.afc-france.org/education/actualites/1289-manuels-de-svt--reponse-de-lelysee-au-courrier-des-afc.
On y parle de "respect de la neutralité en matière philosophique et religieuse" et de programmes "conformes à l'état actuel des connaissances scientifiques".
Alors un peu d'histoire, de quelle philosophie parle t'on ?
Dés le XVIII éme siècle, on trouve trace d'utopies qui s'emparent de ce thème : je recommande de lire G de Foigny, Les aventures de Jacques Sadeur 1787. Pour lui, l'hermaphrodite Australien représente l'homme parfait. On se situe bien dans une utopie dont la définition première est de représenter un monde de Perfection.
Plus prés de notre époque, quelle est l'origine idélogique de cette théorie ? Une étude d'un psychologue américain de 1955, contestée depuis, réutilisée à des fins idélogiques féministes dans les années 70 aux USA, sa plus célèbre représentante déclarant qu'elle voulait combattre "la république blanche, molle et hétérosexuelle".
Il est à noter que depuis, d'ailleurs, les chantres de cette théorie ont pris beaucoup de recul, les critiques venant notamment du mouvement féministe lui-même.
L'ensemble de ces éléments ne plaident en aucun cas pour une "approche scientifique"
Si donc, il est tout à fait loisible d'en faire un sujet en termes d'histoire des idées à Sciences po ou même de débats philosophiques en terminal, en aucun cas je ne vois sa place dans un cours scientifique.
Régis , un ancien éléve de Sciences Po
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire